La première acception de l’écosystème est l’ensemble formé par une association ou communauté d’êtres vivants. L’écosystème s’applique aujourd’hui également à un ensemble d’acteurs économiques, sociaux et politiques qui interagissent dans un espace défini. Des concepts tels que « économie circulaire », « circuits courts », « économie de proximité » ou » gouvernance territoriale » recouvrent souvent le concept d’écosystème. Dans tout les cas, la compréhension de ces concepts exige la capacité de penser de manière « systémique« . Les interactions, quelles qu’elles soient, nécessitent de disposer et de consommer de l’énergie.
Une commune peut être considérée comme un écosystème au service de la qualité de vie de ses habitant-e-s et de la biodiversité.
Valoriser les compétences locales
Que se soit dans ses entreprises locales ou parmi ses habitant-e-s, Boncourt dispose de nombreuses compétences qui par leurs activités contribuent au bien-être de la commune. Pour valoriser ces compétences, les Autorités communales peuvent créer des liens en favorisant une économie locale et/ou circulaire. Aider les entreprises et les indépendants à proposer des offres conjointes, favoriser les échanges par la création d’une monnaie locale, soutenir le développement économique, agricole et touristique local avec des approches innovantes sont autant d’actions qu’un exécutif peut lancer. En se positionnant comme initiatrice de projets de coopération exploitant les potentiels régionaux, notre commune pourrait bénéficier d’appuis de la part de réseaux favorisant ce type de développement.
Association Suisse des Communes
Préserver et favoriser la biodiversité
Toutes les formes de vie font partie de l’écosystème communal. Bien sûr la diversité de la composition de la population est primordiale : jeunes, personnes âgées, cultures et ethnies, capacités et situations personnelles. Une commune qui sait intégrer et inclure tous les êtres humains vivant sur son territoire est une commune qui assure son avenir. Mais la vie ne se limite pas aux humains : toutes les espèces composant la faune et la flore locales font partie intégrante de l’écosystème communal. Le soutien de méthodes d’agriculture et/ou d’entretien des espaces publics respectant la biodiversité, des actions de sensibilisation ou l’appui de démarches favorisant la durabilité sont de la responsabilité d’Autorités communales soucieuses du bien-être des habitant-e-s d’aujourd’hui et de demain.
Exemple de source de financement
Guide de la biodiversité dans les communes
Produire et consommer de l’énergie localement
L’énergie est le principal enjeu pour la survie des systèmes, y compris pour une commune. La seule réduction de la consommation par des actions ponctuelles (changement de lampadaires) n’est, à mon avis, de loin pas suffisant. Il est nécessaire d’impliquer tous les acteurs du domaine de l’énergie pour comprendre les enjeux avant d’entreprendre des actions communes qui seules garantissent l’autonomie, l’efficacité et l’efficience des mesures. Un concept énergétique territorial permet d’éviter de « fausses bonnes idées » et de mobiliser des ressources publiques et privées pour des projets efficients à long terme. Il est de la responsabilité des Autorités communales d’assurer l’autonomie énergétique de la commune sur la base d’une conception réfléchie.
Stratégie énergétique 2035 RCJU
Coopérative énergétique citoyenne
Hohentannen: une commune engagée
Conclusion
Si Boncourt veut améliorer son image et augmenter sa population en accueillant de nouveaux habitants, notre commune doit préserver son écosystème et assurer son autonomie énergétique en utilisant toutes les ressources disponibles dans le village ou à l’extérieur chez des partenaires.